Le réseau

L’ILV, via le centre CEFS2 (Centre d’Etude et de Formation en Spectroscopies électroniques de Surface), a pu apporter une réponse aux problématiques liées à l’analyse chimique des matériaux du patrimoine. En particulier, l’ILV a mis en œuvre une stratégie d’analyse innovante (y compris la préparation des échantillons, la création d’une base de données de spectres…), centrée sur l’utilisation de la nano-sonde Auger (5 équipements en France), permettant de renseigner sur la chimie des surfaces et interfaces à l’échelle sub-micrométrique (taille de sonde de l’ordre de 12 nm). Cette haute résolution spatiale est essentielle pour résoudre les hétérogénéités de composition et apporter une meilleure compréhension des mécanismes de corrosion des objets patrimoniaux de nature métallique permettant ainsi d’optimiser les opérations de préservation et de restauration de ces objets.

L’ILV intervient également dans une thématique différente portant sur la capture de composés organiques volatils émis dans les musées ou les archives. L’objectif est de prévenir l’altération des biens culturels et des collections qui se dégradent en présence de forte quantité de COVs. Pour cela, l’ILV développe des adsorbants à base de matériaux hybrides poreux de type MOF (Metal Organic Framework) en collaboration avec différents partenaires et institutions culturelles.