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Quantification de composés organiques par couplage de la micro-chromatographie à la spectrométrie de masse très haute sensibilité
Responsabilité scientifique :
- Marie-Claude Menet
- Witold Nowik
- David Touboul
- Jérôme Vial
- Kaouther Ben Arfa
Axes méthodologiques :
Champs thématiques :
Secteurs disciplinaires :
Financement :
- DIM PAMIR
- ICP
- CRC
- ICSN
- IUT Paris-Saclay
- Université Paris-Saclay
ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2022-4-002
Descriptif :
Les méthodes chromatographiques couplées à la spectrométrie de masse permettent d’analyser en une seule manipulation des mélanges complexes. Cependant, les composants (protéines, colorants, triacylglycérols, …) contenus dans les objets du patrimoine sont difficilement analysables à l’état natif par chromatographie en phase gazeuse (GC) puisque cette méthode oblige à une modification des produits avant analyse. La chromatographie en phase liquide est une solution alternative avantageuse à la GC car elle présente une préparation d’échantillon simplifiée, se limitant souvent à la dissolution des analytes. Elle est donc moins sujette aux pertes de produits durant les nombreuses étapes avant analyse par chromatographie. Ainsi, l’instrument que nous souhaitons acquérir est un couplage de la micro-chromatographie liquide ultra haute performance (μCLUHP) à un spectromètre de masse haute sensibilité de type triple quadripolaire (TQ). L’aspect microsystème et la très haute sensibilité du spectromètre pallieront la problématique de la destruction de l’échantillon puisque la masse d’échantillon nécessaire à l’analyse sera bien plus faible que dans les conditions de séparation classiques. Le spectromètre de masse TQ quant à lui fonctionne en différents modes. Il est capable d’étudier de façon non ciblée des familles de molécules qui présentent des groupements organiques communs, en modes dits « détection d’ions fragments communs » ou « perte de neutre ». Mais il peut également être utilisé en mode MRM (« Multiple Reaction Monitoring ») hautement spécifique et sensible lors d’études quantitatives sur les composés organiques constitutifs du patrimoine culturel, ainsi que sur les composés apportés au cours de la vie des objets (pollutions, vieillissement), comme lors des interventions post création (adultérations, restaurations).