DEGRAA-D
Les stades de DÉGradation des rubans auto-adhésifs (RAA) appliqués aux matériaux du patrimoine et leur Diagnostic en vue d’une meilleure conservation
Responsabilité scientifique :
- Elsa Perruchini
- Antonio Mirabile
Axes méthodologiques :
Champs thématiques :
Secteurs disciplinaires :
Partenariat :
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2022-7-003
Descriptif :
Comme le prouve l’exemple des manuscrits de la mer Morte, les RAA sont apparus très tôt dans les traitements de conservation-restauration d’oeuvres patrimoniales. Or ces RAA, sur le long terme, peuvent se dégrader et nuire à la conservation de l’oeuvre d’art. Leur élimination sûre et efficace de manière préventive est donc d’un grand enjeu.
DEGRAA-D s’inscrit dans le prolongement des travaux d’une élève de l’INP. Des fluorescences UV hétérogènes des RAA ont été observées sur son oeuvre de mémoire, et semblent liées à leurs différents états de dégradation. Ce projet souhaite étudier et définir les stades de dégradation – au-delà des trois stades identifiés par les restaurateurs – de différents types de RAA à l’aide d’une méthodologie multimodale combinant analyses physicochimiques et imagerie scientifique. Cette classification permettra à plus long terme de proposer un outil d’aide au diagnostic de l’état de conservation des RAA.
La première étape consistera, en concertation avec A. Mirabile, conservateur-restaurateur en arts graphiques et co-encadrant du projet, à soumettre divers types de RAA utilisés dans le patrimoine culturel à des vieillissements accélérés artificiels et d’observer et analyser à intervalles réguliers des variations de leurs propriétés chimiques et optiques : par la spectroscopie infrarouge (ATR-IRTF), le spectrocolorimètre et spectroradiomètre. La même méthodologie sera ensuite employée sur les systèmes RAA sur supports pour étudier leurs impacts dans le processus de dégradation des RAA.
DEGRAA-D s’inscrit dans le prolongement des travaux d’une élève de l’INP. Des fluorescences UV hétérogènes des RAA ont été observées sur son oeuvre de mémoire, et semblent liées à leurs différents états de dégradation. Ce projet souhaite étudier et définir les stades de dégradation – au-delà des trois stades identifiés par les restaurateurs – de différents types de RAA à l’aide d’une méthodologie multimodale combinant analyses physicochimiques et imagerie scientifique. Cette classification permettra à plus long terme de proposer un outil d’aide au diagnostic de l’état de conservation des RAA.
La première étape consistera, en concertation avec A. Mirabile, conservateur-restaurateur en arts graphiques et co-encadrant du projet, à soumettre divers types de RAA utilisés dans le patrimoine culturel à des vieillissements accélérés artificiels et d’observer et analyser à intervalles réguliers des variations de leurs propriétés chimiques et optiques : par la spectroscopie infrarouge (ATR-IRTF), le spectrocolorimètre et spectroradiomètre. La même méthodologie sera ensuite employée sur les systèmes RAA sur supports pour étudier leurs impacts dans le processus de dégradation des RAA.
Stagiaire : Tiphaine Claverie