ThierryNum
Numérisation et description enrichie des archives photographiques des Thierry (Caucase du sud et Anatolie orientale)
Responsabilité scientifique :
- Sipana Tchakerian
- Louisa Torres
- Eloïse Brac de la Perrière
- Ioanna Rapti
- Vincent Deroche
Axes méthodologiques :
Champs thématiques :
Secteurs disciplinaires :
Financement :
- DIM PAMIR
- INHA
ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2024-1-005
Descriptif :
Généreusement donné à l’INHA en 2017, le fonds Thierry est constitué des archives de Nicole et Jean-Michel Thierry, médecins essonniens devenus spécialistes des arts de la Cappadoce, de l’Arménie et de la Géorgie médiévales. Ces archives, comprenant près de 100 000 photographies de monuments, de populations et de paysages, sont le fruit de voyages menés entre les années 1950 et 2000. Une riche documentation constituée de leurs carnets de voyage, de dossiers de recherche, de relevés ou encore de correspondances, est associée à ces photographies. Ces explorations scientifiques ont eu lieu dans plus d’une vingtaine de pays, de l’Europe de l’est jusqu’en Asie centrale, en particulier en Anatolie et dans le Caucase du sud.
Le corpus sélectionné pour ce projet au sein de ce vaste fonds couvre le patrimoine artistique et architectural arménien et géorgien médiéval, dispersé entre les territoires actuels de l’Arménie, de la Géorgie, de la Turquie, de l’Azerbaïdjan et de l’Iran. Il revêt une importance considérable tant pour la recherche que pour la sauvegarde d’un patrimoine matériel en danger, notamment en raison de la dégradation ou de l’inaccessibilité actuelle d’une partie des monuments concernés, voire de leur destruction. La préservation par la numérisation de ces images est d’autant plus impérative que les supports photographiques se détériorent rapidement, alors même que des conflits géopolitiques mettent en péril les monuments qu’ils documentent.
Le projet vise donc à décrire, numériser et mettre en ligne plus de 25 000 clichés, représentant plusieurs milliers de monuments et de sites archéologiques médiévaux principalement arméniens et géorgiens, intégrant parfois aussi des paysages et des habitants, afin de les mettre à disposition de toutes et tous. L’objectif est non seulement de permettre, par sa numérisation, l’exploitation scientifique d’un fonds limité par la précarité de ses supports physiques, mais aussi d’améliorer la description des images en mobilisant la communauté scientifique grâce à une plateforme d’annotation collaborative.
Le corpus sélectionné pour ce projet au sein de ce vaste fonds couvre le patrimoine artistique et architectural arménien et géorgien médiéval, dispersé entre les territoires actuels de l’Arménie, de la Géorgie, de la Turquie, de l’Azerbaïdjan et de l’Iran. Il revêt une importance considérable tant pour la recherche que pour la sauvegarde d’un patrimoine matériel en danger, notamment en raison de la dégradation ou de l’inaccessibilité actuelle d’une partie des monuments concernés, voire de leur destruction. La préservation par la numérisation de ces images est d’autant plus impérative que les supports photographiques se détériorent rapidement, alors même que des conflits géopolitiques mettent en péril les monuments qu’ils documentent.
Le projet vise donc à décrire, numériser et mettre en ligne plus de 25 000 clichés, représentant plusieurs milliers de monuments et de sites archéologiques médiévaux principalement arméniens et géorgiens, intégrant parfois aussi des paysages et des habitants, afin de les mettre à disposition de toutes et tous. L’objectif est non seulement de permettre, par sa numérisation, l’exploitation scientifique d’un fonds limité par la précarité de ses supports physiques, mais aussi d’améliorer la description des images en mobilisant la communauté scientifique grâce à une plateforme d’annotation collaborative.
Légende : Jamatun (narthex) d’Aruits et villageois kurdes, monastère arménien de Horomos, Turquie, années 1960