PyMMO
Pyrolyseur pour élucider la structure moléculaire de la matière organique ancienne
Responsabilité scientifique :
- Sylvie Derenne
Axes de recherche :
Fossiles et témoins de vie ancienne
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
- Sorbonne Université
- METIS
- LEESU
- IMPMC
- CR2P
ID projet : IDF-DIM-MAP-2019-1-006
Descriptif :
Ce projet, porté par 3 UMR CNRS-SU et 1 UMR UPEC et fortement soutenu par SU, vise à remplacer le pyrolyseur de la plateforme de géochimie organique de METIS. Cet appareil sera couplé à un chromatographe en phase gazeuse et un spectromètre de masse (CG-SM) existants et maintenu par une ingénieur. Ce dispositif permet l’analyse au niveau moléculaire de la fraction macromoléculaire de la matière organique (MO), prépondérante dans des environnements naturels variés comme les sols, les sédiments (matrice organo-minérale et/ou certains fossiles), les eaux continentales, les météorites ou des environnements extraterrestres. La pyrolyse-CG-SM est une technique de prédilection pour comprendre l’origine et le devenir de cette MO, les questions sous-jacentes étant évidemment différentes selon les environnements considérés. L’UMR porteuse du projet a été précurseur dans le développement de la pyro lyse-CG-SM dès les années 1980 et a depuis contribué à son application dans de nombreux domaines. Ces travaux fortement interdisciplinaires mêlent chimie et géosciences / sciences de l’environnement / archéologie. Notre pyrolyseur n’est plus fabriqué depuis plusieurs années et ne dispose plus de consommables adaptés. Les progrès technologiques et l’évolution des thématiques nous conduisent à choisir un pyrolyseur permettant d’effectuer des pyrolyses successives à plusieurs températures sur un même échantillon. Le piégeage successif des composés libérés à des températures relativement faibles (thermodésorbés) et ceux résultants du craquage thermique du réseau macromoléculaire (généralement au-delà de 400°) permet de différencier les constituants structuraux de ceux éventuellement adsorbés à la surface du matériau. Une telle distinction est cruciale pour interpréter correctement l’origine de la MO associée à ces produits de pyrolyse. De plus, cette configuration permet un gain de temps, de consommables (gaz) et d’échantillon.