PlombND
Interaction Plomb – matériaux à Notre-Dame
Responsabilité scientifique :
- Aurélia Azéma
- Nicolas Menguy
Axes de recherche :
Altération et conservation
Analyses en toute sécurité
Analyses en toute sécurité
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
ID projet : IDF-DIM-MAP-2020-A-001
Descriptif :
L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a occasionné la destruction totale de la charpente et la fusion des plaques de plomb qui habillaient la toiture. L’interaction du plomb fondu avec les matériaux inorganiques constitutifs de l’édifice (métal, verre, pierre) a engendré la formation de dépôts plombifères aux couleurs et morphologies variées (micro à nanométriques) selon le support considéré. En outre, l’intérieur de l’édifice a été impacté par des dépôts particulaires superficiels riches en micro et nanoparticules plombifères provenant du nuage de fumée. La nature chimique et structurale des différents dépôts est encore inconnue.
La littérature sur le sujet étant à notre connaissance inexistante, ce projet vise à (i) caractériser ces composés plombifères de l’échelle macro à nanométrique en utilisant la microscopie avancée (ii) déterminer leur interaction avec les matériaux inorganiques supports. L’objectif est de comprendre les mécanismes à l’origine de la formation de ces composés, d’évaluer leur interaction avec les différents matériaux et plus généralement d’apporter de nouvelles connaissances sur la réactivité du plomb lors d’un incendie. Ce projet contribuera à l’élaboration de protocoles de décontamination adaptés à chaque matériau et à l’optimisation des modalités d’évaluation du risque plomb, encore sujettes à débat.
La littérature sur le sujet étant à notre connaissance inexistante, ce projet vise à (i) caractériser ces composés plombifères de l’échelle macro à nanométrique en utilisant la microscopie avancée (ii) déterminer leur interaction avec les matériaux inorganiques supports. L’objectif est de comprendre les mécanismes à l’origine de la formation de ces composés, d’évaluer leur interaction avec les différents matériaux et plus généralement d’apporter de nouvelles connaissances sur la réactivité du plomb lors d’un incendie. Ce projet contribuera à l’élaboration de protocoles de décontamination adaptés à chaque matériau et à l’optimisation des modalités d’évaluation du risque plomb, encore sujettes à débat.