OPTIMAN
Observations oPTIques par microscopie numérique (lumière blanche) pour l’étude des états de surface du patrimoine Mobilier Archéologique National
Responsabilité scientifique :
- Eva David
- Catherine Schwab
Axes de recherche :
Analyses en toute sécurité
Fossiles et témoins de vie ancienne
Matériaux d’artistes et matérialité des œuvres
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Usages, archives et réflexivité
Partenariat :
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
- ArScAn
- Musée d’archéologie nationale
ID projet : IDF-DIM-MAP-2019-1-011
Descriptif :
Le projet Optiman a pour objectif l’analyse par microscopie numérique Hirox des états de surface du patrimoine mobilier archéologique daté entre -2,7 millions d’années et la fin du XVe siècle. L’étude par observation optique du mobilier archéologique national portera autant sur l’examen non-invasif des matières et des matériaux constitutifs de l’objet archéologique, que sur la caractérisation de ce dernier aux plans taphonomique, taxinomique et biographique. En fédérant deux unités complémentaires constituées d’archéologues et de conservateurs en Archéologie, le projet proposera à la fois un renouveau dans la dynamique de recherche des marqueurs des activités et des savoir-faire de l’homme et des sociétés du passé, et de nouvelles actions de remédiations et de valorisation d’un patrimoine unique en Île-de-France intéressant toutes les générations. L’apport du projet résidera dans les nouvelles possibilités offertes par l’imagerie à large champ de vision et résolution élevée en temps d’acquisition ultra-rapide, sans avoir à changer d’instrumentation entre échelles macro- et microscopique (1x à 2500x). Ceci permettra le rendu cartographique full HD (2D, 3D) des modifications de surface (fabrication, usure, incrustation, altération) afin de rendre compte des modes d’anthropisation du support animal, végétal ou minéral, que celui-ci ait été au préalable transformé (métal, céramique, verre) ou non (roche, os). En travaillant à la fois sur la structure interne de la matière, la morphologie générale de l’objet, inclus les traces et les traitements à l’origine de l’aspect des œuvres et des résidus qui y sont éventuellement restés accolés, le projet s’inscrira à l’interface entre sciences humaines, archéométriques et études paléo-environnementales. Et il aura de larges implications muséales et iconographiques dans l’identification, l’interprétation et la pérennisation du mobilier archéologique fondées sur l’analyse du patrimoine national préservé en Île-de-France, au musée d’Archéologie nationale.