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NEANBRAIN

La croissance du cerveau chez Néandertal : une étude comparative de l’anatomie cérébrale de l’enfance à l’âge adulte chez Néandertal et Homo sapiens

Session AAP :

AAP 2020-5

Responsabilité scientifique :

  • Antoine Balzeau
  • Aurélien Mounier

Axes de recherche :

Analyses en toute sécurité
Fossiles et témoins de vie ancienne
Usages, archives et réflexivité

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux

ID projet : IDF-DIM-MAP-2020-5-028

Descriptif :

Parmi toutes les espèces du genre Homo, Néandertaliens et Homo sapiens partagent la capacité crânienne la plus importante. Au fur et à mesure que l’on fait de nouvelles découvertes et que l’on réévalue les données anciennes, la part des comportements communs à ces deux espèces augmente, modifiant l’image de l’humanité néandertalienne et questionnant nos supposées particularités. Pour autant, les deux espèces ont évolué de manière différente, et on leur connaît par exemple des variations respectives de l’organisation cérébrale. Ce projet s’attache à décrire en détail la croissance du cerveau chez les Néandertaliens, afin de mieux comprendre comment se mettent en place les caractères dérivés décrits chez chacune de ces espèces à l’âge adulte. Pour cela, le matériel fossile exceptionnel qui est conservé au Musée d’Archéologie Nationale et au Musée de l’Homme sera étudié en détail grâce à l’imagerie virtuelle en trois dimensions. Bien que le cerveau, composé de tissus organiques, ne soit jamais fossilisé, les rayons X permettent d’accéder à l’intérieur de la cavité crânienne afin de reconstruire virtuellement l’endocrâne, un modèle du cerveau recouvert des méninges, portant des reliefs correspondant aux empreintes laissées sur l’os par les circonvolutions du cortex. Pour la première fois, ce projet compare l’anatomie externe du cerveau avec celle de l’endocrâne chez des individus vivants grâce à des séquences d’IRM spécifiques, dans le but de donner une interprétation plus précise des endocrânes néandertaliens à différents stades de la croissance et d’en proposer une reconstitution. Les résultats originaux de ce projet permettront aux paléoanthropologues de mieux appréhender les spécificités du cerveau humain, et apporteront de nouveaux éléments concernant les modalités de la croissance chez les Néandertaliens.

Post-doctorante : Nicole Labra Avila

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