MeV
Magnétomètre à Echantillon Vibrant
Responsabilité scientifique :
- Catherine Kissel
- Camille Wandres
Axes de recherche :
Altération et conservation
Paléo-environnements et taphonomie
Paléo-environnements et taphonomie
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
- INSU – CNRS
- Université de Versailles Saint-Quentin
- LSCE
ID projet : IDF-DIM-MAP-2020-1-003
Descriptif :
Le projet MeV a pour objectif l’acquisition d’un magnétomètre à échantillon vibrant travaillant dans la gamme de 77 K à 950 K pour des champs magnétiques jusqu’à 2 T. Il s’agit d’un instrument révolutionnaire dans sa rapidité d’exécution et unique quant à ses capacités d’analyses de la minéralogie magnétique et de ses caractéristiques physico-chimiques. Il sera le seul appareil de ce type en France. L’acquisition avec cet instrument de courbes d’hysteresis simples ou multiples, de rémanence à très haute résolution et ceci à différentes températures, pour des échantillons en poudre ou en petits morceaux, permettra de caractériser les minéraux magnétiques présents dans les échantillons (oxydes, hydroxydes, sulfures de fer), leur taille, leur concentration et leurs éventuelles interactions. Il est primordial de définir chacun de ces paramètres car ils modulent différemment le signal magnétique global mesuré.
Les analyses physico-minéralogiques de la fraction magnétique de produits archéologiques apporteront des éléments clés pour déterminer l’origine et la stabilité temporelle de leur aimantation depuis la fabrication du produit (brique, four, poterie) ainsi que sur sa potentielle stabilité pendant les longues expériences de laboratoire visant à reconstruire l’intensité passée du champ magnétique terrestre et l’utiliser en tant qu’outil de datation. La caractérisation des minéraux magnétiques est également nécessaire pour préciser l’origine des structures archéologiques repérées sur le terrain et pour distinguer certains usages: structures de chauffe (fours, briques), activités de paléométallurgie du fer, stabulation, etc. Elle permettra en outre d’identifier les processus de pédogenèse étroitement liés à l’histoire et l’évolution des sols, éléments clés pour la compréhension de la taphonomie des vestiges et des sites archéologiques.
Les analyses physico-minéralogiques de la fraction magnétique de produits archéologiques apporteront des éléments clés pour déterminer l’origine et la stabilité temporelle de leur aimantation depuis la fabrication du produit (brique, four, poterie) ainsi que sur sa potentielle stabilité pendant les longues expériences de laboratoire visant à reconstruire l’intensité passée du champ magnétique terrestre et l’utiliser en tant qu’outil de datation. La caractérisation des minéraux magnétiques est également nécessaire pour préciser l’origine des structures archéologiques repérées sur le terrain et pour distinguer certains usages: structures de chauffe (fours, briques), activités de paléométallurgie du fer, stabulation, etc. Elle permettra en outre d’identifier les processus de pédogenèse étroitement liés à l’histoire et l’évolution des sols, éléments clés pour la compréhension de la taphonomie des vestiges et des sites archéologiques.