ATRAMAP

Analyse des éléments en TRAces dans les Matériaux Anciens et Patrimoniaux

Session AAP :

AAP 2019-4

Responsabilité scientifique :

  • Benoît Mille
  • David Bourgarit

Axes de recherche :

Altération et conservation
Analyses en toute sécurité
Fossiles et témoins de vie ancienne
Matériaux d’artistes et matérialité des œuvres
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Signal, calcul et statistiques

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
  • C2RMF
  • CRC-LRMH
  • NIMBE
  • MAE René Ginouvès

ID projet : IDF-DIM-MAP-2019-4-001

Descriptif :

Le projet Analyse des éléments en TRAces dans les Matériaux Anciens et Patrimoniaux (ATRAMAP) propose à la communauté du DIM-MAP une nouvelle méthode d’analyse chimique élémentaire couplant ablation laser et spectrométrie de masse (LA-ICP-MS) pour l’analyse de traces et ultratraces dans une large gamme de matériaux d’intérêt patrimonial dont notamment pigments, verres, métaux, scories métallurgiques, terres cuites, roches, et matières dures animales. La technique n’est pas disponible actuellement dans le champ des laboratoires « sciences du Patrimoine » de la région francilienne, or de nombreuses publications en France et à l’étranger montrent clairement qu’elle joue un rôle déterminant pour le développement de nouvelles problématiques liées à la connaissance des matériaux anciens (provenance, caractérisation fine des techniques, relations à l’environnement, altération des matériaux, etc.). Le spectromètre de masse en tandem ICP-MS-MS (dit aussi à triple quadripôle) couplé à un laser à excimère ArF (193 nm) et une cellule d’ablation la plus grande et la plus polyvalente possible, permettra d’analyser tout type d’échantillon solide sans procédure de préparation complexe, sur une gamme d’éléments très large (de la masse 7, lithium à la masse 238, uranium) avec une sensibilité exceptionnelle (meilleure que le ppm). La grande résolution latérale (quelques microns) et en profondeur du laser permettra de traquer inclusions, dépôts et revêtements ténus. Le nouvel appareil offrira un complément appréciable aux techniques disponibles en Île-de-France, dont notamment les techniques d’imagerie chimique proposées par NEW AGLAE et le synchrotron SOLEIL (par exemple PUMA) : profondeur sondée importante, accès aux ultra-traces (dont terres rares), profilage, et même mesure de certains rapports isotopiques.
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