AMIDON
Analyses Microbotaniques Interdisciplinaires sur Objets Néolithiques
Responsabilité scientifique :
- Caroline Hamon
- Michelle Eliott
- Aurélie Salavert
Axes de recherche :
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Paléo-environnements et taphonomie
Partenariat :
Financement :
- DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
ID projet : IDF-DIM-MAP-2018-3-030
Descriptif :
Les études sur les grains d’amidon visent à répondre à des problématiques liées à l’exploitation de plantes et de l’alimentation dans le passé, et cela dès le Paléolithique supérieur. Cependant, la très grande majorité des études concernent des sites situés en zone intertropicale. A travers le présent profil post‐doctoral, le laboratoire Trajectoires (UMR 8215), le laboratoire d’Archéozoologie, Archéobotanique : sociétés, pratiques et environnements (UMR 7029) et le laboratoire des Archéologies et Sciences de l’Antiquité (UMR 7041), souhaitent développer conjointement cette méthode, pour la première fois, en France métropolitaine afin d’aborder la question de la transformation des végétaux et leur préparation durant le Néolithique ancien en Europe nord-occidentale (environ 5200‐4700 av. J.C.). Il s‘agira de constituer un référentiel de grains d’amidon actuels, inédit jusque‐là, à l’échelle du nord‐ouest de l’Europe, et de prélever des échantillons sur différents supports archéologiques, notamment des meules et des céramiques issus de sites du Néolithique ancien dans le Bassin parisien. Ce projet permet d’apporter des éléments de réponse aux problématiques liées à (1) l’exploitation de plantes sauvages et cultivées, aussi bien les graines de plantes annuelles, que des tubercules, dont l’utilisation est très peu connue en raison de leur mauvaise conservation, (2) la fonction de différents outils comme des meules, ou contenants, notamment céramiques. En travaillant en synergie avec d’autres disciplines comme la carpologie, et la tracéologie sur macro‐outillage lithique, les données obtenues par notre étude des grains d’amidon est susceptible de compléter, voir même modifier la vision que nous avons actuellement sur l’alimentation végétale des premières populations agricoles en Europe du nord‐ouest.
Post-doctorante : Clarissa Cagnato